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Lettres entre Taylor et Montebourg: une couverture mondiale

Lettres Taylor-Montebourg: le cumul des visiteurs uniques des sources approche les 990 millions
L’échange épistolaire entre le PDG de Titan et le ministre Arnaud Montebourg a été à l’origine de plus de 5.000 articles dans la presse française et à l’international, articles publiés entre le 20 et le 25 février 2013.
 
Si la presse française s’en est largement fait l’écho, près de 1.700 sources sur les 5 continents ont repris l’information: les européens d’abord, Allemagne et Royaume-Uni en tête, mais aussi les USA, le Canada, l’Australie, Hong Kong, l’Asie du sud-est, la Fédération de Russie, la Chine, l’Inde, les pays du Maghreb, etc. 
 

© image: DO-ZONE PARODY

Un panel de 1.700 journaux en ligne très divers.

 

Premier constat : la confrontation directe entre un PDG américain et le ministre français d’un gouvernement socialiste a trouvé un écho bien au-delà de la presse financière et économique.

 

Plus de 1.700 sources très diverses ont repris l’information, depuis les traditionnels Financial Times ou Herald Tribune, jusqu’à des journaux spécialisés en loisirs automobiles ou même la presse people comme Gala.fr.

Une audience potentielle considérable, mais une audience réelle beaucoup moins importante.

L’audience potentielle (Potential Viewership) du « Buzz Taylor-Montebourg » avoisine plusieurs milliards de vues.

 

Il faut cependant relativiser, le nombre d’expositions potentielles n’étant pas le nombre d’expositions réelles et encore moins le nombre de lectures.  A titre indicatif, en appliquant un taux de lecture de 1 %, on arrive à 70 millions de lectures de l’ensemble des articles publiés.

 

Notons que le cumul des visiteurs uniques  des sources qui ont repris l’information approche les 990 millions.

 

Buzz positif ou négatif ? les stéréotypes sur les Français ont sans doute été renforcés.

 

Lettres Taylor-Montebourg: les stéréotypes sur les Français ont sans doute été renforcés.

 

 

 

Sans une analyse qualitative plus poussée, il n’est guère possible d’évaluer l’impact de ce buzz sur les perceptions de la France en tant que pays de destination touristique ou d’investissements.

 

L’expression « French excel in wine and woman, but not business » a beaucoup plus été diffusée par la presse française qu’internationale, où elle a été reprise par des journaux du Royaume-Uni, d’Australie et des Etats-Unis essentiellement.

 

L’expression « 3 hours a day’ labour » a par contre été très largement reprise par les medias internationaux au début de la crise. Si l’image de la France en temps que destination touristique ne semble pas avoir été écornée, l’image de la France auprès des milieux d’affaires a probablement subi un dommage qui va être renforcé par l’effet de sédimentation des moteurs de recherche.

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